En 2025, cinq jours fériés tombent en semaine, dont deux mardis et un jeudi. Les salariés du secteur privé bénéficient en moyenne de 25 jours ouvrés de congés payés par an, mais une mauvaise planification peut réduire l’impact réel de ces jours sur la durée des vacances.
Certaines entreprises imposent la prise de congés lors des périodes de fermeture annuelle, tandis que d’autres laissent une grande liberté de choix. Le positionnement des jours fériés peut permettre d’obtenir jusqu’à neuf jours de repos en ne posant que quatre journées.
Quels sont les jours fériés et les ponts à ne pas manquer en 2025 ?
Le calendrier 2025 en France s’annonce sous de bons auspices pour celles et ceux qui aiment orchestrer leurs périodes de repos. Dès le 1er janvier, tombant un mercredi, le ton est donné : la plupart des jours fériés se glissent en plein milieu de semaine. Cette répartition ouvre des perspectives attractives pour façonner des ponts et bâtir des week-ends à rallonge.
Voici les principales opportunités à noter pour organiser ses congés :
- Le Lundi de Pâques (21 avril) s’impose comme une première occasion d’étirer le printemps, avec un lundi férié à la clé.
- En mai, la Fête du Travail (jeudi 1er), la Victoire 1945 (jeudi 8) et l’Ascension (jeudi 29) se succèdent. Poser le vendredi qui suit l’un de ces jours permet, à chaque fois, de profiter de quatre journées de repos consécutives.
- Le Lundi de Pentecôte (9 juin) et la Fête nationale (lundi 14 juillet) offrent deux autres semaines démarrant par un lundi férié, idéal pour souffler en début de semaine.
- L’Assomption (15 août) tombe un vendredi et crée naturellement un week-end prolongé.
- L’Armistice (mardi 11 novembre) permet de relier le dimanche au mardi en posant simplement le lundi 10 novembre.
- Noël (jeudi 25 décembre) laisse place à une coupure hivernale de quatre jours pour qui pose le vendredi 26.
Seule la Toussaint (samedi 1er novembre) s’intègre moins bien au jeu du calendrier, puisqu’elle tombe un week-end. Pour le reste, l’année 2025 conjugue habilement périodes de récupération et souplesse. Pour affiner votre planification, comparez cette configuration avec le nombre de jours ouvrés en 2024 : vous pourrez adapter votre stratégie pour profiter au mieux de vos vacances ou d’un temps de pause bien mérité. Cette année, la France confirme sa réputation de terre propice à l’art de maximiser les jours de repos.
Exemples concrets et astuces pour poser ses congés au bon moment cette année
Exploiter le calendrier à son avantage, c’est presque une science en 2025. Le mois de mai, par exemple, se distingue avec ses trois jours fériés placés un jeudi : le 1er, le 8 et le 29. Prendre un jour de congé le vendredi suivant l’un de ces jours, c’est s’offrir un week-end de quatre jours. Répétez l’opération sur chacune de ces semaines et vous débloquez neuf jours de repos en ne posant que trois vendredis. Ajoutez à cela le lundi de Pentecôte (9 juin), accessible sans congé, et la période s’étend sans effort supplémentaire.
Pour ceux qui préfèrent miser sur l’été, la Fête nationale (lundi 14 juillet) et l’Assomption (vendredi 15 août) créent naturellement deux week-ends de trois jours. Les salariés disposant de RTT peuvent aussi s’appuyer sur ces dates pour mieux répartir leurs absences et maintenir l’équilibre des équipes.
Mais la réussite d’un bon planning ne repose pas que sur la chance : l’anticipation collective compte autant. Il vaut mieux se coordonner tôt avec ses collègues afin d’éviter les embouteillages sur les mêmes périodes. Les outils partagés, qu’il s’agisse de simples tableaux ou de plateformes collaboratives, rendent la répartition des congés plus fluide et limitent les conflits de calendrier. Les familles, elles, doivent jongler avec le calendrier scolaire : partir avant ou après les grandes vacances, notamment en mai ou juin, permet de voyager plus tranquillement et souvent à des tarifs plus doux.
En croisant planification précoce, utilisation judicieuse des jours fériés et dialogue au sein de l’équipe, il devient possible d’orchestrer ses temps de pause sans mettre en difficulté le collectif. Cette agilité dans l’organisation laisse entrevoir une année 2025 plus sereine, au bénéfice à la fois des salariés et des employeurs.